Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré dans des déclarations à un réseau français qu'Israël était au début de la fin de l'opération à Gaza, mais n'avait pas encore atteint la ligne d'arrivée, ajoutant : Nous avons porté un coup dur aux capacités de combat du Hamas, et nous avons éliminé le dirigeant qui a mené l'attaque la plus sanglante de l'histoire d'Israël. Ce n'est pas seulement notre guerre, c'est votre guerre, c'est une lutte entre la culture et la barbarie, et c'est une lutte qui dépasse les limites de la guerre. contre le terrorisme.
Nous n'allons pas commenter la deuxième partie de cette déclaration, qui est contraire à toutes les valeurs humaines, car le monde auquel Netanyahu s'adresse sait bien quels pays sont armés de culture et de civilisation, et lequel est Israël, qui a une armée barbare, à laquelle le gouvernement de Netanyahu a permis de mener une guerre terroriste contre des civils, dont la plupart sont des enfants et des femmes. Au milieu de massacres génocidaires indescriptibles et de campagnes de déplacement et de déracinement dangereuses et sans précédent, même dans la Nakba de Palestine en 1948, ce que nous sommes sur le point de faire. Il faut souligner la phrase répétée par Netanyahu selon laquelle Israël est au début de la fin du processus à Gaza.
Netanyahu soutient cette déclaration qui se veut fausse sans le moindre doute, et il est parfaitement conscient et pleinement conscient qu'il ne peut pas fixer de date pour la fin de la guerre génocidaire dans la bande de Gaza, étant donné son plaisir, ses soldats et membres de son gouvernement dans le sang palestinien, qui coule ici et là, et aussi longtemps que le monde restera silencieux et impassible, ces massacres continueront, car il n'y a pas d'autre objectif clair et réel dans cette guerre que de tuer et de détruire. , la famine et le déplacement.
Le début de la fin en tant que période de temps est une déclaration diplomatique, et cela implique une grande astuce. Atteindre la ligne d'arrivée, selon Netanyahu, a un début, et ce début peut prendre plusieurs mois, et donc l'agression est probable. une escalade et une communication supplémentaires également.
Le début de la fin ne signifie pas atteindre la ligne d'arrivée aussi rapidement, comme si la guerre se terminerait demain ou après-demain, car de nombreuses questions épineuses n'ont pas été résolues, notamment celle des détenus et du retour des colons. à leurs colonies.
Le début de la fin, même si la guerre prend fin, elle ne se terminera pas comme le souhaite le peuple palestinien, en mettant fin à l'occupation, en levant le siège et en se retirant de la bande de Gaza, mais plutôt comme le souhaite Israël, avec il reste dans les axes Netzarim et Salah al-Din et au terminal de Rafah, séparant le nord de la bande de Gaza de son sud, et gardant ainsi l'occupation au-dessus de la poitrine des citoyens.
Le début de la fin est une déclaration qui coïncide avec le prétendu accueil favorable par Netanyahu d'une proposition égyptienne visant à promouvoir un accord sur la libération des détenus, et avec l'envoi d'instructions à la délégation du Mossad pour qu'elle se prépare à partir pour la capitale qatarie, Doha, après-demain dimanche. , afin de discuter d’un éventuel accord d’échange. En fait, toutes les tentatives précédentes ont trompé les positions israéliennes et rejettent le cessez-le-feu, car il ne répond pas aux désirs personnels, politiques et partisans de Netanyahu.
Le début de la fin s'inscrit dans le cadre du mouvement mené par la résistance de Moscou à Ankara en passant par Téhéran, du Caire à Doha et jusqu'au siège des Nations Unies, pour empêcher la mise en œuvre du plan des généraux dans le nord de la bande de Gaza, qui vise à pour déplacer les citoyens du nord dans le contexte de la guerre de génocide. C'est une déclaration pour répondre aux médiateurs cherchant à arrêter la guerre. Hier, une délégation russe était présente pour la première fois à Tel-Aviv et a exigé que Netanyahu. clore le dossier de l'agression contre la bande de Gaza et le Liban et avancer vers un règlement politique, car l'essence de cette déclaration est de gagner plus de temps, en suggérant au monde qu'Israël est proche de la fin, et en fait, c'est épuisée. Une guerre qui n’a ni début ni date de fin en vue.
Les courants diplomatiques s'unissent fortement ces jours-ci au milieu d'un mouvement politique important, mais la question se pose : les médiateurs, aux côtés de la Russie, de la Turquie et même de l'Iran, peuvent-ils obtenir des résultats tangibles sur le terrain et atteindre une ligne d'arrivée honorable, ou Israël aura-t-il toujours recours à à des déclarations voilées enveloppées de diplomatie ?
Le début de la fin semble à ce stade interminable.
Magazine hebdomadaire Révéler les faits, rédacteur en chef, Jaafar Al-Khabouri
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